Notre flux de pensées coule sans cesse. Une pensée évoque l'autre, et cette autre pensée évoque des souvenirs dans notre mémoire.

Les parfums, les sons, les curiosités nous déclenchent et nous catapultent vers des expériences et des lieux passés et de nouvelles pensées surgissent. Même dans notre sommeil, nos hautes pensées se transforment symboliquement en rêves. Les pensées viennent de partout. C'est un mécanisme automatique qui ne peut être arrêté sans pratique et concentration.

Dans beaucoup de cœurs, je rencontre l'amour. Un amour qui ne peut pas comprendre que les gens se battent les uns contre les autres au nom de leur religion. C'est aussi pour cette raison que ces personnes se détournent non seulement de toute forme de religion mais aussi de toute possibilité qu'il y ait un Dieu.

Ils deviennent athées.

Un choix avec lequel ils ne sont pas nés mais qu'ils ont fait parce que rien autour d'eux ne montre l'existence d'un Dieu aimant. Bien au contraire. Certains me disent que s'il y a un Dieu, alors il n'est pas infaillible et qu'il y a aussi un démon puissant qui est le chef de la terre.

C'est seulement quand on est heureux qu'on peut rendre les autres heureux.

C'est pourquoi il est important de rechercher un bonheur durable. Le bonheur qui n'est pas lié à la réalisation de vos désirs et de vos rêves.

Les désirs et les rêves qui se réalisent peuvent nous procurer un bonheur temporaire, mais il est rarement durable et assez rapidement une satiété apparaît qui va bientôt provoquer une nouvelle faim.

Et si les souhaits ne se réalisent pas, un mécontentement, une désillusion, surgiront.

Pour guérir, il faut du temps.

Ce n'est pas le temps lui-même qui guérit.

Pour guérir, il faut que le temps ait une qualité.

Cette qualité consiste en l'attention - l'espace - le silence - la méditation - l'acceptation - le lâcher prise et la confiance.

La méditation tient compte de tous les sentiments.

Au cours de la promenade dans les vieilles forêts, vous découvrirez un désordre. Tout pousse les uns à côté des autres.

Les arbres tombés sont couverts de mousses et de fougères. Les vers, les champignons, les coléoptères et les insectes forment un tapis vivant qui rampe entre les arbres. Les champignons poussent sur les racines des arbres morts.

De nos pensées ordonnées, nous trouvons la nature désordonnée.

"La vie, c'est comme le théâtre : on obtient un rôle et si on n'aime pas ce rôle, on a le pouvoir d'en assumer un autre soi-même. “

Hier, j'ai rencontré une femme assise devant sa maison , dans un village , près de la fontaine. Le village donnait sur un paysage magnifique. Je lui ai parlé et je lui ai demandé : "Si tu ne peux pas être heureuse ici, où es-tu ? “